BERNARD LAVILLIERS
"«LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE», c’était à l’origine une fable animalière et très politique de Jean de la Fontaine.
François Bréant en a fait un conte satirique entre la Comédia Del Arte et le côté joyeux et tonique du Grand Magic Circus.
J’ai eu l’impression, en tant que spectateur, de me retrouver en tournée dans les années 70, quand, pendant, et après les concerts François Bréant improvisait des personnages et des situations totalement délirants – des soirées très « Marx Brothers ».
Pour le spectacle, il y a un monde fou sur scène, d’excellents musiciens, de bonnes chansons et un travail d’arrangement de chœurs
impressionnant. On a parfois l’étrange impression d’être à la cour de Sarkozy !
Cette comédie a l’avantage de pouvoir être vue par tous et mériterait une plus grande scène pour caser tous les personnages.
J’espère revoir « Les Animaux Malades de la Peste » avec de vrais moyens sur les boulevards.
So long François.
Ton ami, Bernard Lavilliers "
KENT
« OKEKO, c'est une chorale
théâtrale accompagnée de musiciens. Avec ça, déjà,
on sent l'esprit d'ouverture. Les classements par genre, ça ne rassure
que les inquiets, les bâtisseurs de mur, les ministres de l'intégration
et de l'identité nationale. Esprit d'ouverture aussi dans les rires et
sourires que provoque leur spectacle. Tour à tour franc, amer, en coin,
jaune, malicieux, mais jamais vulgaire. Leurs Animaux Malades de la Peste, on
les connaît, on les fréquente, on endosse même leurs costumes
pour survivre. C'est un devoir de salubrité publique que de s'en divertir.
Et puis il n'y a pas que ça. Musicalement OKEKO fait dans le haut vol.
On frise le majestueux. Et si l'on sourit encore dans certains moments, c'est
pour plisser nos yeux qui risquent de déborder tellement c'est beau. À
la fin, quand toute la salle applaudit, nous savons tous que ce n'est pas par
pure politesse.
Merci OKEKO. »
ENZO
ENZO
"Là où la bonne humeur vous gagne
parce que des intelligents qui chantent des mélodies vachement ciselées
et rythmiquement salées en tenant des propos sensés tout en faisant
les andouilles, ça fait du bien. Un Bréant tel qu’en lui même :
bon enfant et sophistiqué. Une atmosphère de bons copains.
Quand
on sait qu’ils sont tous voisins ça croustille encore plus. C’est
pas parce que c’est des copains."
XAVIER LACOUTURE
"OKEKO: Une belle brochette de musiciens de qualité, un chœur bien tendre, des
poumons plein les décolletés, une rate dilatée à son point de rupture, un
chef d’orchestre avec de l’estomac, une foi a démitrer les papes ,voilà la
recette de cette chorale atypique menée par François Bréant.
C'est un pied de nez à la viscère, à une époque ou la musique s’économise et
un hymne à la joie de la troupe que ces18 personnes nous dissèquent dans le
labo Théâtre de Ménilmontant.
Okeko c’est la preuve vivante qu’un professionnel, peut rester un amateur au
sens premier du terme, en aimant chanter tout simplement."

Derrière
ce nom énigmatique, François Bréant et ses 16 complices,
tour à tour chanteurs, musiciens, danseurs, comédiens, créent
depuis 5 ans au Centre Jean Vilar de Champigny sur Marne où ils sont en
résidence, des spectacles musicaux diablement séducteurs.
François
Bréant, que l'on connaît musicien, arrangeur, compositeur
, réalisateur de B. Lavilliers, Salif Keita, Kent, Enzo Enzo et bien d'autres,
a réuni autour de lui une tribu de joyeux drilles à la croisée
de presque 3 générations, imaginé un laboratoire musical
voué à la création de spectacles tous publics où d'étonnantes
polyphonies vocales se fondent aux guitares, clavier, percussions, accordéon,
au service de musiques originales, de textes hauts en couleurs inspirés
de nos comportements et de l'actualité, le tout mis en comédie de
façon plutôt jubilatoire Pour
leur nouveau spectacle " Les Animaux Malades de la Peste "
qu'ils ont créé à Paris en 2007, au Vingtième
Théâtre le 13 Novembre, puis au Labo du Théâtre de Ménilmontant
du 11 au 16 Décembre et actuellement jusqu'à la fin de l'année, fait (librement) escale chez La Fontaine: 18 voix jaillissent d'une cour un peu
zoulou : "Non lieu, non lieu, cet animal n'a rien fait de mal". Tour
à tour, les Animaux Malades de la Peste version 2008, viennent plaider
leur cause : chattes productrices de télé, chiens pollueurs, loups
actionnaires, moutons râleurs, crocodiles fonctionnaires, grenouilles managers,
bisons va-t-en-guerre; les tableaux d'un nouveau spectacle vocal ouvert à
la farce théâtrale, à la danse, au mime, à l'improvisation
du sound painting, se succèdent toujours toniques, souvent poétiques,
parfois graves, entre chronique sociale et pastiche musical où Verdi, Debussy,
le rock et la salsa font danser La Fontaine. |